à propos

 

Depuis son entrée à la Bourse de Paris en 1949 en tant que courtier en valeurs mobilières, puis commis d'agent de change, Jean SALWA a milité pour l'utilisation des bourses régionales par les PME. Cet engagement a engendré la création du Second Marché en 1983, une étape importante dans l'évolution de la bourse.

L'histoire de CiiB en dates clés

 

1982 (Septembre) : Le CiB organise un dîner-débat intitulé "La bourse doit s'ouvrir aux PME", réunissant des personnalités économiques et financières (Compagnie des Agents de Change, C.O.B, Ministère des Finances, Ministère de l'Industrie, CGPME, CNPF, SNPMI), ainsi que des représentants politiques et de nombreux chefs d'entreprise.

Cet événement préfigura la création du Second Marché en 1983, ultérieurement renommé Alternext (2005) puis Euronext Growth (2017).

 

1982 à 1987 : CiiB est précurseur des introductions de PME sur les bourses régionales.

 

1983 : Les Echos et la Cote Desfossés rendent compte du rôle déterminant de CiiB dans le développement des bourses régionales. Avec des agences réparties à travers la France (Paris, Montpellier, Marseille, Tours et Marne-la-Vallée), CiiB a activement contribué à renforcer la dimension économique des bourses pour les PME. Comptant 23 salariés et projetant d'ouvrir des antennes à Bruxelles et Barcelone, cette expansion fut interrompue par le le krach d'octobre 1987 et la fermeture des bourses régionales.

 

1989 :  À la fermeture des 7 bourses régionales, principale source d'activité de CiiB spécialisé dans le financement en fonds propres des PME-PMI grâce à l'épargne locale et régionale fervente pour les entreprises locales, CiiB avait introduit 54 PME sur les marchés Hors Cote des bourses régionales de France (1 introduction à la bourse de Bordeaux, 3 à Lyon, 6 à Marseille, 3 à Lille, 3 Nancy, 12 à Nantes et 26 à Paris). Ces "entreprises de croissance" ont mobilisé plus de 500 millions de francs auprès de 30 000 personnes.

  

 Activités de CiiB depuis la fermeture des bourses régionales

 

1990 : CiiB s'est adapté et a lancé un marché d'actions de gré à gré par Minitel, avec l'association Love Money créée en 1983, ayant pour but de promouvoir les PME et de protéger les épargnants.

 

1996 (Avril) : Un article d'Olivier PICON, cofondateur du journal "Investir",  met en lumière le marché d'actions instauré par CiiB en 1990, sous le titre "Internet sera-t-il la Bourse de demain ?"

 

1998 à 2008 : CiiB partage son expertise avec l'association Love Money, en orientant bénévolement son activité vers les start-up et offrant également des avantages fiscaux à leurs actionnaires.

 

** Le site du ministère de Finances présente l'association comme un mouvement économique et social "innovant"

 

2002 : 23 associations Love Money créées à travers la France, précurseur du crowdfunding ou finance participative.

Associations Love Money à :  Cagnes-sur-Mer (06), Caen (14), Bordeaux (33), Montpellier(34), Reims (51), Paris (75),Lagny-sur-Marne (77), Ris-Orangis (91), Neuilly-sur-Marne (93), Champigny-sur-Marne (94), Fort-de-France (97): Rodez (12), Beaune (21), Donzère (26), Rennes (35),  Montrond-les-Bains (42), Saint-Germain-en-Laye (78), Amiens (80), Fontenay-le-Comte (85), Poitiers (86), Neuilly-sur-Seine (92):  Clarac (31)

 

2008 : Confronté à un semi-échec de cette nouvelle activité (aujourd'hui appelée "Equity Crowdfunding") : la majorité des 15 jeunes entreprises ayant mobilisé plus de 5 M€ au total se retrouvent, après deux ou trois ans d'existence, en dépôt de bilan voire en liquidation.

Par conséquent, Love Money décide d'interrompre cette activité de rapprochement de l'épargne locale vers les trop jeunes entreprises (start-up), car estimées trop risquées pour les épargnants.

(Cependant, avec l'émergence de l'Equity Crowdfunding, des dizaines d'entreprises ont pris le relais de notre initiative en finançant des start-up, malgré le risque très élevé de perte pour leurs investisseurs)

 

2011 : Demande et obtention de l'agrément "Listing Sponsor sur Alternext" auprès de NYSE Euronext, permettant à CIIB de poursuivre en partie son activité d'origine (l'équivalent des PSI, prestataires de services d'investissement, d'aujourd'hui).

CiiB sélectionne et prépare désormais les entreprises, avec les Carnets d'Annonces, à l'introduction en bourse, sur le Marché Libre et Alternext.

 

2011 : CiiB réintroduit le concept de mini-bourses électroniques de gré à gré adaptées à Internet, désormais réservé aux entreprises de croissance comptant au moins 3 bilans et souhaitant organiser leur pérennité, même après le départ du dirigeant. Ces entreprises devant viser à une cotation sur le Marché Libre (anciennement appelé Hors Cote, rebaptisé Euronext Access en 2017).

 

2012 : Love Money intègre le concept des mini-bourses pour protéger les épargnants, agissant à la manière de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers).

 

2014 : Création par l’État du "PEA PME" : Réservé pratiquement aux seules PME du Marché Libre et d'Alternext. En effet, les entreprises cotées élaborent un Document d'Information lors de leur introduction, simplifiant les formalités pour les inclure dans les PEA (tandis que les sociétés non cotées, ne réalisant pas de telles démarches, obligent chaque épargnant à constituer un dossier complexe sur l'entreprise non cotée dans laquelle il souhaite investir. Ces 12 attestations ou formalités diverses dissuadent les épargnants d'investir dans les sociétés non cotées).

 

2015 : Vote l'article 172 de la loi du 6 août 2015 prévoyant "la création la promotion de plateformes de cotations régionales ou de bourses régionales dans chaque métropole régionale, en hexagone et dans les outre-mer, afin de fournir un outil de circuits courts de financement régional." Bien que cet article de loi n'ait jamais été mis en application, CiiB a progressé dans sa mise en œuvre.

 

2022-2023 : CiiB lance sa propre augmentation de capital pour étendre à l'échelle nationale les Carnets d'Annonces, simplifiant l'accès au PEA pour les actionnaires de TPE, PME et ETI non cotées.

 

CiiB continue à encourager et sensibiliser les acteurs économiques locaux à l'épargne directe (sans intermédiaires) dans les entreprises locales. Les élus et les responsables territoriaux, investis de la mission de stimuler le développement économique et l'emploi, peuvent ainsi contribuer à la croissance des entreprises créatrices d'emplois.